Visages nomades

C’est dans les plateaux désertiques du Haut-Atlas central que se perpétuent les traditions séculaires de la tribu nomade des Aït Atta. Hors du monde moderne, ces familles nomades effectuent deux fois par an la transhumance entre désert et montagne.

Au printemps, ils quittent le soleil brûlant du djebel Sarhro pour remonter les pentes du versant sud du Haut Atlas, plus fraîches, jusqu’au lac d’Izourar. Au terme d’une semaine de transhumance, les familles nomades s’installent pour l’été autour du lac, où ils trouvent eau et nourriture pour leurs troupeaux.

Puis, à la tombée des premières neiges, les Aït Atta chargent leurs dromadaires et conduisent leurs troupeaux vers les grands espaces du Sud pour fuir le froid revenu sur l’Atlas.

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